Inspirations

Hommage à Notre Dame De Myans

Entrer dans ton sanctuaire, c’est pénétrer le mien,

Porter à nos fronts l’eau de baptême en trait d’union à sa Source,

Déposer à tes pieds nos vêtements délavés pour s’orner de tes couleurs flamboyantes,

Prendre la place du visiteur dans la communauté fraternelle des Saints,

Faire face au Christ, retrouver son équilibre sur la croix,

Entendre l’écho de la voix de Dieu dans cet appel à l’éveil,

Goûter dans l’intemporel le clair reflet de l’unité ressenti un instant,

Infuser les effets de la vérité illuminant chaque parcelle de notre être,

Sentir ta douceur aimante nous envelopper de bonté,

Reconnaître cette puissance donnée à chacun de bénir le monde,

Honorer tes grâces en laissant luire la lumière sur nos visages,

Garder cette porte ouverte pour accueillir à notre tour.

Inspirations

CYCLE DE RENAISSANCE

Sur une mesure à quatre temps,

Tout prend forme et tout vit.

Sur une mesure à quatre temps,

S’inscrit le cycle de la vie.

Je choisis mes partenaires

Pour une incursion sur Terre,

Faire l’expérience de la Matière

Et devenir plus planétaire.

De cette grande orchestration,

Cette vie d’ensemble en expansion,

J’adopte un corps pour l’occasion,

Mon âme en trait d’union.

Au fil de conscience, celui du coeur en reliance

Ainsi développer en présence la plus belle des alliances.

En gouttelettes de pluie je descends

Dans l’enceinte liquide d’une maman.

« Placé en tas » à l’intérieur, dans un bain protecteur

Je me dessine, me façonne, deviens petit homme qu’on nomme.

Ainsi s’inscrit le temps de la naissance,

Le premier où s’incarne l’essence.

Dans l’habitacle de l’âme, j’expérimente la densité.

La vie coule à travers moi dans sa diversité.

La pluie devient torrent, lac ou rivière,

Avant de se jeter dans les bras de la Mère.

Sous le poids de chaque corps, élan de légèreté

Aux croyances en érosion la foi en ascension

Des ondes de peurs en courants de guérison.

Auteur, acteur, spectateur,

J’use les crayons blancs ou noirs

Puis ose la palette de couleurs, d’espoir .

Ainsi perçois la lumière à l’intérieur.

A force d’actes répétées, de leçons éveillées,

S’intègre un peu plus le lien de causalité.

Je dévie parfois mon orientation

Pour m’approcher de ma mission.

Je branche la Terre à l’amas Ciel

Compose avec les lois universelles.

Ainsi l’humain se construit, se perfectionne

Reconnait le chef d’orchestre qui l’actionne.

De toute éternité, il joue avec l’immensité ;

Dans l’apparat du magicien vient nous visiter.

Puis arrive le temps de la Mort : célébration de Vie.

En haut lieu, le Conseil des Ames s’est réuni :

Délivrance des richesses, des expériences terrestres,

Des accords majeurs avec l’être intérieur.

Moment de pause, de bilan, de reconnaissance divine

Sous la lumière ardente de l’âme qui rayonne

L’océan de vie s’évapore peu à peu, ascensionne.

Dans un long processus d’élimination, les corps s’affinent ;

Laissant en suspension des germe d’informations

Pour une prochaine incarnation.

Désidentifiée, l’âme retourne sur son nuage collectif,

La matière vers la matrice, sous l’effet de l’amour attractif.

Avec son groupe, elle oeuvre pour l’évolution,

Vision d’épanouissement dans toute dimension.

Ainsi s’inscrit la continuité de conscience,

L’immortalité en semence.

Christine





Inspirations

Poème « La Peur… »

Tiens, voici une nouvelle peur,
Qui s’invite comme une soeur ;
Prend des airs si familiers,
Comme si ensemble étions élevés.

Mais aujourd’hui, j’ai grandi
Un peu plus près de qui je suis,
Avec amour, je te vois,
Et te dissocie de moi.

Je reconnais tes faces cachées,
Tes coups de Maître, tes formes variées ;
Les remparts élevés de tes projections apeurées,
Révélant la fragilité et le sombre dissimulés ;
Puissance d’une conscience collective,
Qui dans l’ombre prend les directives

Aujourd’hui, j’ai grandi,
De moi, je me suffis,
Dans l’amour, je t’accueille,
De toi, je franchis le seuil.

Je vois avec lucidité, le terrain de jeu offert ;
Des places vides d’amour, peuplées de chimères ;
Des trous de conscience en absence de présence ;
Des grands écarts entre mes dires et mes faires ;
Des masques entre mon être et mon paraître ;
De la puissance que je perds à l’intérieur,
Au pouvoir que je donne à l’extérieur ;
Raison à toi, de me croire limité,
Force à moi, de te détrôner.

Mais aujourd’hui, j’ai grandi,
Je sais qui je suis,
Dans l’amour, je t’enlace,
De toi, se perd la trace.

Avec toi, mes rêves restent sur papier,
Sans toi, ils deviennent réalité ;
Avec toi, j’explore un monde illusionniste,
Sans toi, s’inscrit une dimension optimiste ;
Avec toi, je suis la direction tracée,
Sans toi, j’emprunte la nouveauté.

Mais aujourd’hui, j’ai grandi,
Je suis celui que je suis,
Je crois en l’amour comme convertisseur positif,
Je crois en l’amour comme aimant évolutif.

Troquant la peur de manquer contre la foi en l’abondance,
Transformant la peur de mourir en joie d’Etre éternel.
Dans nos fils conducteurs d’amour, reliance au Tout universel ;
Dans le sens de nos vies retrouvé ; beauté, équité en arborescence.

Je laisse la main d’une sœur adoptive, pour rejoindre mes frères, là-bas sur l’autre rive !

Inspirations

Poème « La Patience »

poeme la patience

Pourrions-nous imaginer une telle ardeur au service déployée,

Que notre être finit par se plier, s’agenouiller et s’oublier,

Une ardeur oubliant le temps qui passe, s’installant en semence,

En redonnant à l’être tout son sens ?

 

Sublime patience dévêtue,

Aux maintes vertus contenues,

De volition soutenue,

Au détachement mis à nu,

D’une confiance sans retenue,

A la connaissance détenue.

 

Elle se donne et coordonne, en oeuvrant comme une Madone,

Conception immaculée, d’une Divine unité.

Sagesse de la patience dévoilée,

Attise le feu du coeur exalté,

Et fait jaillir la fervente volonté.

 

Une attente couronnée le jour venu,

Où le lien aimant des forces « détenues »,

Rend gloire à l’idéal manifesté, à la foi illimitée,

Véritable art divin, au souffle souverain.

 

Quelle déesse, cette patience expressive,

Qui garde en son sein la peur excessive,

Pour l’entourer de lumière, la transmuter,

Créer l’art salvateur d’espérer,

Echanger le temps contre l’éternité.